dimanche 3 mars 2013

Les possibilités de l’architecture en terre au Sahel


Au Sahel, la terre répond parfaitement aux besoins des habitants, pourtant elle souffre d’une mauvaise image. Pour montrer que cette technique ancestrale est toujours pertinente, une ONG italienne basée à Niamey, le CISP, a lancé un projet de promotion de la terre
(...) Les premières traces de construction en terre, retrouvées en Mésopotamie, ont 10 000 ans. Au Sahel, les mosquées de Djenné et d’Agadez sont parmi les plus beaux exemples de cette tradition séculaire. La terre est utilisée par une grande partie de la population du Sahel, mais elle est parfois perçue comme pauvre. Ceux qui ont les moyens de construire en béton s’en détournent. (...)
(...) Au Niger, en saison chaude, la température peut atteindre 50 degrés Celsius. La terre crue possède une bonne inertie thermique : elle se réchauffe moins vite que d’autres matériaux. Pour le constater, il suffit d’entrer dans la maison de Boubacar Assoumane, formateur pour l’Association nigérienne de construction sans bois. Il vit avec sa famille dans une maison en banco depuis dix ans. « On est toujours bien. Quand il fait chaud à l’extérieur, il fait frais à l’intérieur. Je n’utilise jamais de climatiseur, sourit-il. Alors que dans une maison en tôle ou en béton, c’est invivable, il faut toujours être dehors. » (...)
Source: " L’architecture en terre: une solution pour le Sahel" (http://www.rfi.fr/afrique/20130301-architecture-terre-une-solution-le-sahel)

vendredi 15 février 2013

mercredi 2 janvier 2013

Analyse du potentiel de création d'emplois verts pour les jeunes en Mauritanie

Le BIT, est engagé depuis 2011 dans une initiative sous-régionale pour l'identification et la promotion de la création des emplois verts. C’est-à-dire, les emplois qui réduisent l'impact environnemental des entreprises et des secteurs économiques à des niveaux durables à terme en contribuant à réduire le besoin en énergie et en matières premières, à éviter les émissions de gaz à effet de serre, à réduire au minimum les déchets et la pollution ainsi qu'à rétablir les services de l'écosystème tels que l'eau potable, la protection contre les inondations ou la biodiversité (OIT, 2011).

Dans ce cadre, le BIT, a lancé une étude sur le potentiel de création d'emploi vert en Mauritanie qui est disponible à travers ce site web.

Plus précisement, l’objectif était d’identifier les niches de création d’emplois verts en Mauritanie dans certaines domaines comme ceux de l’agriculture durable, de l’éco-construction, des énergies renouvelables, de la gestion des déchets, etc., dans certains wilayas pour examiner et comprendre la structure des emplois liés à l'environnement et aux écosystèmes en Mauritanie pour ensuite approfondir les synergies entre la création d’emplois verts et la lutte contre la pauvreté en milieu rural, ainsi que pour répondre aux défis du manque d'emploi et du changement climatique. D'ailleurs l'étude visé être un outil de prise de décision pour aider à la réduction de la pauvreté en Mauritanie par la création d’emplois décents dans les domaines des secteurs verts émergents pour promouvoir la transition vers un modèle de croissance juste du point de vue social, économiquement viable et respectueux de la natur.

L'étude, commandé à l'ONG ENDA, a été restitué dans le cadre de l'atelier « Emplois verts et génération d'opportunités dans le cadre de l'économie verte en Mauritanie », tenu à Nouakchott entre le 17 et le 19 de juillet 2012. 

Télécharger le rapport

jeudi 13 décembre 2012

Emplois verts et formation



ADRESSER LES BESOINS EN TERMES DE FORMATION

Le développement des compétences « vertes » pour les jeuneset les potentiels migrants.
La transition vers un modèle de développement plus écologique préconisé par le paradigme de la nouvelle économie verte va générer un changement dans le marché du travail. Certains emplois vont changer, d’autres devront s’adapter et certains disparaissent. Gérer un transition juste au niveau sociale exige faire face à cette question. Le BIT s’engage à adapter le système formative de la Mauritanie aux nouvelles besoins « verts » a travers le lancement des trois modules dans les suivantes secteurs porteurs : les énergies renouvelable, l‘agriculture biologique et l’éco construction (la maçonnerie avec des matériaux locaux comme l’argile et la pierre et des techniques adaptées). Ces ingénieries de formation ont été développées par l’Institut national de Promotion de la Formation technique et professionnelle (INAP-FTP) grâce à l’appui du BIT.
La réalisation des modules formation est un travail systémique composée de plusieurs phases. D’abord, la réalisation d’une collecte de données, ensuite la réalisation de les analyses de situation de travail (AST), l’élaboration des référentiels de compétences (projets de formation) et la production des programmes de formation suivant l’approche par compétences. Finalement, la production des plans de déroulement des cours pour la mise en œuvre des  programmes.
Ayant le but de diffuser le contenu des modules, de recueillir les commentaires des partenaires concernés et de mettre à disposition des acteurs liés à la question, un atelier de validation des contenus des programmes de formation s’est déroulé le mercredi 12 (decembre’12) au Centre de Formation et d’Échange à distance à Nouakchott, en Mauritanie.

jeudi 15 novembre 2012

Vidéo - Stratégie et résultats du projet autour des emplois verts



Une vidéo (élaborée à l’issue de la “Knowledge Faire” organisé par l’OIT en 2012) sur le travail entamé au Sénégal autour de la promotion de la création d’emploi vert.